Les monuments historiques

Le Château de Sonvillaz

La maison de Sonvillaz ou maison Zen-Ruffinen, à St-Léonard était l'ancienne demeure du châtelain de l'évêque de Sion.
Elle a été restaurée et rebâtie en 1562-1565 par le Grand-Bailli du Valais. De 1601 à 1603, Egide JossenBanmatter, qui a laissé son nom à ses titres sur une poutre maîtresse de la grande salle boisée du premier étage, écrit en latin et dont la traduction française est la suivante : " Egide Jossen Branmatter, citoyen de Sion, notaire, gouverneur du Monthey, vice-bailli du Valais, secrétaire de la Diète, grand châtelin de Sion en 1562 ".
Après le bailli Jossen Bandmatter, elle a passé à la famille de Stockalper vers 1650 puis aux De Werra, puis par ces derniers aux Zen-Ruffinen vers 1830. En 1966, on entreprit des travaux de rénovation bienvenus.

La Chapelle de Saint-Nicolas

Une ancienne chapelle dédiée à St-Pierre aux Liens était située sur les berges de la Rière, environ 15 mètres en amont, en direction de Beulet. A la suite de sa démolition, il a été décidé, en 1943, en accord avec le Rvd curé Gustave Oggier, de construire une chapelle à Beulet.
La construction, débutée en 1943, s'est terminée en 1947. Toute la population de St-Léonard a participé à sa construction.
Un parchemin, signé par tous les ouvriers et responsables, a été scellé dans les murs de fondation. Il révèlera aux générations futures les intentions pieuses des constructeurs qui l'ont édifiée pour remercier le Seigneur d'avoir épargné le village de St-Léonard des débordements des hautes eaux de la Lienne.
On y ajouta une cloche qu'on fit tinter pour la première fois le jour de son inauguration. On avait également placé une croix en amont de la chapelle, qui fut remplacée en 1982, cette dernière regarde le village et le prend sous sa protection. Cette chapelle est un hospice de recueillement. Un haut-lieu pour tous ceux qui cherchent la paix.

Lac Souterrain

Naviguer sous l'écorce terrestre, voilà ce qu'on n'avais jamais imaginé, sauf dans les récits mythologiques. Et pourtant, la nappe d'eau qui s'étend à l'intérieur de la grotte de St-Léonard accueille dans l'année plus de 100'000 visiteurs qui s'y déplacent sur de grandes barques.
La caverne de St-Léonard demeura mystérieuse jusqu'à une époque très récente. Les gens étaient très intrigués par une sorte de vasque d'eau fraîche contiguë de la roche. Une crainte probablement superstitieuse, les empêcha de pousser leur curiosité au-delà de l'étroit portail rocheux. Située au milieu des vignes, cette grotte ne pouvait échapper aux regards des vignerons qui, aux chaudes journées d'été, allaient mettre rafraîchir leurs " barillon " de vin dans une eau fraîche et mystérieuse s'enfonçant dans les profondeurs de la terre.
Ce n'est qu'en 1943 que Jean-Jacques Pittard, alors président de la Société suisse de Spéléologie, vint tenter de découvrir ce que cachait la rumeur. A l'aide d'un canot pneumatique, il s'introduisit dans une grotte et en découvrit l'ampleur avec une vive stupéfaction.
En 1949, le mythe de la caverne magique est dissipé, mais quelques esprits hardis devinèrent le parti touristique qu'on pouvait tirer de cette curiosité naturelle.
Comment l'eau a-t elle pratiqué ces grandes déchirures dans la roche ? Par érosion et dissolution lente de banc de gypse pris dans les masses calcaires, les schistes et les granits. On ne compte pas les siècles qu'il a fallu aux eaux s'infiltrant entre les bancs rocheux pour creuser la caverne et former un lac qui mesure aujourd'hui 300 m. de long, 20 m. de large et en moyenne 10 m. de hauteur.
Plus que par son architecture, c'est par sa richesse géologique que le lac souterrain est remarquable. Voûte et sol sont essentiellement composés de gypse (roche imperméable expliquant l'absence de stalactites au plafond), la paroi nord de schistes argileux, de calvite et d'oxyde de fer et la paroi sud de marbre saccharoïdes grisâtres. Cette géologie est mise en valeur par un éclairage indirect, laissant la grotte dans une pénombre suffisante pour garder une impression de mystère qui doit régner sous cette terre.
Bon nombre de visiteurs accourent de tous les pays limitrophes pour admirer le plus grand lac souterrain d'Europe. La visite ne présente aucun danger. Les barques qui portent une quinzaine de passagers, avancent lentement sur une eau parfaitement paisible. Les guides tiennent les rames et commentent l'excursion en plusieurs langues.
La faune caverneuse est pauvre. Le lac lui-même ne renferme aucune vie animale à l'exception de quelques truites qui ont été mises et qu'il faut nourrir faute de végétation. Des chauves-souris sont remarquées en automne, recherchant probablement un lieu où les conditions météorologiques permettent l'hibernation.

L'ancienne église de Sonvillaz

" Qui, avec soin, parcourt les quartiers de l'endroit, examine les édifices, spécialement l'ancienne église convertie en école, se convainc aisément que nous avons une histoire."
Cette citation de l'Abbé Gemaud publiée dans les chartres anciennes a été reprise par l'Aumônier chanoine honoraire, Abbé J.-E Tamini "en 1942 dans son ouvrage intitulé : Châtellenie de Grange, Lens, Grône, St-Léonard avec Chalais et Chippis.
Au 5e siècle, existait une chapelle dédiée à St-Léonard, un compagnon du roi Clovis. La dévotion à ce Saint s'est répandue dans la région.
Au 9e siècle, un crucifix carolingien découvert à St-Léonard et conservé au musée de Valère à Sion, témoigne de l'existence d'une communauté religieuse. La première église a été bâtie en 1210, selon un document trouvé dans les archives de Vercorin. Elle relevait du chapitre de Sion, puis a été reprise par les bénédictins.
La preuve historique de la dévotion à ce Saint est l'arrangement conclu le 1er juin 1257, entre les Seigneurs de Granges et d'Ayent au sujet des forêts et des pâturages situés sur la commune.
En 1360, une agglomération se forme autour du monastère et compte 60 à 70 personnes. La chapelle primitive servit probablement du Chœur à l'ancienne église agrandie en 1549 par le curé Jean Miles junior. Vers 1660, Mon Seigneur Adrien IV l'allongea et la dédicaça à la Sainte Trinité et à Sainte-Barbe qui devint par la suite patronne de la Bourgeoisie de St-Léonard et de la commune.
En 1799, l'église fut pillée par les armées franco-helvétique. Restaurée en 1852, ce sanctuaire servit au culte jusqu'en 1894. Restauration le 5.11.2000
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